Chloridazone méthyl desphényl dans l'eau du robinet : les 47 réseaux et leurs communes qui dépassent le seuil réglementaire
Le chloridazone méthyl desphényl fait partie des pesticides que l'on peut trouver dans l'eau du robinet.
En 2024, il y a eu 16719 mesures effectuées de chloridazone méthyl desphényl, elles concernaient 8972 réseaux d’eau distincts. La moyenne des concentrations mesurée est de 0.01µg/L, pour une limite fixée à 0.1µg/L.
Liste des réseaux qui dépassent le seuil fixé
En France, 47 réseaux sur environ 23241 dépassent le seuil de chloridazone méthyl desphényl autorisé, soit 0,21% des réseaux d'eau. Bien que l'eau soit un élément extrêment contrôlé, ces chiffres questionnent sur la régularité de la qualité de l'eau dans le pays.
Les réseaux d'eau suivants dépassent la limite de chloridazone méthyl desphényl :
La présence de chloridazone méthyl desphényl est limitée dans l'eau du robinet
Pour garantir la potabilité de l'eau du robinet, la concentration de le chloridazone méthyl desphényl ne doit pas dépasser un seuil réglementaire fixé à 0.1 µg/L. En cas de dépassement dans votre commune, contactez votre fournisseur d'eau.
En 2024, 16719 analyses ont été effectuées sur 8972 réseaux de distribution d'eau. Sur les dernières analyses réalisées,
on retrouve en moyenne 0.01µg/L de chloridazone méthyl desphényl. Rappelons que le seuil est fixé à 0.1µg/L pour cet indicateur.
Le chloridazone méthyl desphényl classé 3 par le CIRC : un manque d'information
Le CIRC étudie et classifie les substances selon leur cancérogénicité
Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) mène des recherches de pointe sur les causes du cancer, sa prévention et sa détection. À la suite des recherches réalisées sur une substance, une classification est établie. Elle indique à quel point il est scientifiquement prouvé que la substance peut provoquer le cancer.
L'indicateur chloridazone méthyl desphényl est identifié "3" par le CIRC.
Le classement 3 du CIRC signifie qu'une substance n’est pas classable quant à sa cancérogénicité pour l’humain.
En général, cela repose sur des données insuffisantes aussi bien chez l’humain que chez l’animal. Toutefois, une exception existe lorsque des preuves suffisantes sont disponibles chez l’animal, mais que le mécanisme en cause est considéré comme non pertinent pour l’humain, ce qui limite la portée du risque pour ce dernier.