Analyse d'eau potable : paramètres d'analyse de l'eau en France

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Analyse eau potable

L'eau du robinet est le produit alimentaire le plus contrôlé en France. Elle fait l'objet d'un suivi de qualité strict, pour en assurer la sécurité sanitaire. Des contrôles sanitaires réguliers sont ainsi effectués par les Agences Régionales de Santé (ARS) dans des laboratoires agréés par le Ministère de la Santé. En complément, une surveillance permanente est réalisée par les services de l'eau potable (commune ou entreprise délégataire). Et ce, à toutes les étapes du parcours de l'eau potable : depuis son captage jusqu'à sa distribution, ainsi que tout au long de son traitement de potabilisation.

📜 Quelles sont les catégories de paramètres contrôlés pour l'eau du robinet ?

En France, c'est le Code de la Santé Publique (articles R 1321-1 et suivants) qui définit les exigences de qualité et les paramètres de contrôle pour l'eau potable. Une soixantaine de paramètres y sont listés, classés en différentes catégories.

Les paramètres microbiologiques

Les paramètres microbiologiques sont les critères les plus importants, pour lesquels une non-conformité peut être dangereuse pour la santé des consommateurs. Ils concernent les bactéries qui ne doivent pas être présentes dans l'eau - ou présentes à une quantité ne dépassant pas les limites exigées par les normes. Il faut savoir que l'eau contient de nombreux micro-organismes (bactéries, parasites et virus), dont certains peuvent être pathogènes pour l'homme.

Leur présence s'explique par différents phénomènes :

  • La pollution de la ressource en eau ;
  • Un manque d'entretien des ouvrages de captage d'eau ;
  • Une contamination du réseau au cours du transport de l'eau (par exemple, due à un défaut d'entretien des canalisations, ou d'une stagnation dans les réseaux de distribution, etc.) ;
  • Une défaillance du traitement de désinfection.

Les contrôles de la qualité bactériologique de l'eau potable sont basés sur les recherches de germes témoins de contamination fécale : les coliformes, les entérocoques et l’Escheria coli. Ces bactéries ne sont pas directement pathogènes, mais leur présence témoigne de l'existence de germes potentiellement dangereux pour la santé. La réglementation exige donc l'absence totale d'Escheria coli et d'entérocoques dans un échantillon d’eau de 100 millilitres.

D'autres germes non pathogènes sont également recherchés (germes aérobies revivifiables à 22°C et 36°C) dans le cadre de l'analyse d'eau potable microbiologique, afin d'analyser l'état d'entretien des installations de production d'eau, ainsi que l'efficacité de désinfection.

En 2020, 98,2 % de la population a été alimentée par de l’eau respectant les limites de qualité fixées par la réglementation pour les paramètres microbiologiques, contre 98 % en 2019 et 97,6 % en 2018.

Les paramètres physico-chimiques

L'analyse physico-chimique sert à identifier la concentration des minéraux dissous dans l'eau, tels que le fer, les chlorures, le souffre, les nitrites et nitrates, etc. Elle permet aussi d'identifier les caractéristiques de l'eau : dureté, teneur en pH, etc. Les paramètres à analyser peuvent varier, mais les plus fréquents sont les suivants :

 Les nitrates (NO3) : ce sont des minéraux naturellement présents dans l'environnement et indispensables à la croissance des végétaux. Les nitrates ne sont pas en soi dangereux pour la santé. Toutefois, dans l'organisme humain, ils se transforment en nitrites, qui peuvent provoquer la méthémoglobinémie chez les très jeunes enfants de moins de 6 mois et les femmes enceintes. La méthémoglobinémie étant une maladie qui empêche le transport de l'oxygène par les globules rouges. Ainsi, une limite de qualité de 50 mg/L est fixée par le Code de la Santé Publique (CSP) pour les nitrates. Entre 50 et 100 mg/L, la consommation est déconseillée pour les femmes enceintes et les nourrissons, mais au-delà de 100 mg/L, toute la population est concernée ;

 La dureté : une eau dure ou calcaire se caractérise par une eau riche en minéraux, avec une présence d'un haut niveau de calcium et de magnésium. La dureté s'exprime par le titre hydrotimétrique (TH), mesuré en degré français. Ainsi, une eau est considérée dure lorsqu'elle a un TH de plus de 30°f. Une eau dure ne présente pas de risque pour la santé, mais présente plutôt un inconvénient lié à l'entartrage des appareils ménagers et des canalisations ;

 Les pesticides : ce sont des substances chimiques utilisées principalement dans le milieu agricole et industriel pour éliminer des espèces animales ou végétales nuisibles. Ces substances s'infiltrent dans les sols, ou sont entraînées par ruissellement, et polluent les ressources en eau. À forte dose, les pesticides présentent un risque majeur pour la santé. Ainsi, le CSP par l'arrêté du 11 janvier 2007 fixe une limite de qualité de 0,1 µg/L (microgramme par litre) pour chaque substance de pesticide, 0,03 µg/L pour l'aldrine, la dieldrine, l'heptachlore et l’heptachloroépoxyde et à 0,5 µg/L pour le total des pesticides quantifiés. À savoir que, selon l'Anses dans son rapport sur l’évaluation des risques sanitaires liés aux résidus de pesticides dans l’eau du robinet en 2013, l'eau contribuerait à moins de 5 % des apports totaux en pesticides. La majorité des apports provenant de la consommation de fruits et légumes.

 Autres minéraux : les paramètres physico-chimiques consistent aussi en la recherche et l'analyse d'autres minéraux comme l'aluminium, les matières organiques, le chlore, le fer, etc. Le contenu des analyses varie selon différents facteurs, comme le débit des installations, les résultats souhaités, ou encore la population desservie.

Le tableau ci-dessous résume les limites de qualité imposées par le CSP et l'OMS pour les minéraux et les caractéristiques de l'eau, dans le cadre d'une analyse physico-chimique :

Limites de qualité : paramètres physico-chimiques
Minéraux / caractéristiques Limite
Aluminium > 0.2 mg/l
Chlore > 200 mg/l
Magnésium > 50 mg/l
Matières organiques > 2 mg/l
Mercure 1,0 µg/L
Nitrates 50 mg/L
Pesticides 0,10 µg/L
Potassium > 12 mg/l
Sulfates > 250 mg/l
pH Entre 6.5 et 9
Dureté Entre 7 et 30°f

Source : Rapport de la qualité de l'eau du robinet 2013 - Ministère chargé de la Santé.

Les paramètres organoleptiques

Les paramètres organoleptiques concernent la saveur, la transparence (turbidité), la couleur ou encore l'odeur de l'eau. Ils n'ont pas de valeur sanitaire directe, mais représentent plutôt des paramètres de confort. Par exemple, une eau trouble ou ayant mauvais goût peut être parfaitement consommable d'un point de vue sanitaire. Cela étant dit, certains de ces éléments sont soumis à des réglementations et limites de qualité.

La turbidité, notamment, est celle qui donne une apparence trouble à l'eau, dû à la présence de matières en suspension dans l'eau. L'analyse de la turbidité de l'eau est importante, car elle occasionne des dépôts dans les réservoirs et la tuyauterie, favorisant la création de bactéries. Elle s'exprime en NFU (unités néphélométriques). La turbidité maximale fixée par le CSP est de 0,5 ou 2 NFU.

Les paramètres concernant les substances indésirables

Les paramètres concernant les substances indésirables déterminent les limites de qualité de certaines substances pour garantir un haut niveau de protection sanitaire aux consommateurs. D'après le Ministère chargé de la Santé, des limites de qualité sont fixées par le CSP sur une trentaine de substances indésirables et toxiques.

Lorsqu'une limite de qualité n'est pas respectée, les responsables des services de l'eau - appelés PRPDE (personnes responsables de la production et distribution de l'eau), doivent mettre en oeuvre des mesures de correction et, si nécessaire, de restriction d'usage.

Ci-dessous certaines substances indésirables et leur seuil de concentration imposé par le CSP :

Limite de qualité de certaines substances indésirables
Substance Limite
Acrylamide 0,10 µg/L
Baryum 0,70 mg/L
Benzène 1,0 µg/L
Chlorure de vinyle 0,50 µg/L
Cuivre 2,0 mg/L
Fluorures 1,50 mg/L
Plomb 10 µg/L

Source : Rapport de la qualité de l'eau du robinet 2013 - Ministère chargé de la santé.

Les paramètres concernant les substances toxiques

Les substances toxiques désignent des micropolluants qui peuvent présenter un risque important sur la santé des consommateurs. Ce sont par exemple le cyanure, le chrome, le nickel, l'arsenic, le sélénium et certains hydrocarbures. Ces substances font l'objet de contrôles très stricts et doivent respecter des limites de qualité particulièrement sévères. Leur teneur tolérée est de l'ordre du millionième de gramme.

Limite de qualité de certaines substances toxiques
Substance Limite
Cyanures totaux 50 µg/L
Chrome 50 µg/L
Arsenic 10 µg/L
Nickel 20 µg/L
Sélénium 10 µg/L
Cyanures totaux 50 µg/L
Hydrocarbures aromatiques polycycliques 0,10 µg/

Source : Rapport de la qualité de l'eau du robinet 2013 - Ministère chargé de la santé.

👥 Qui réalise les analyses d'eau potable ?

Les analyses d'eau potable comprennent :

  1. Le contrôle sanitaire effectué par les ARS (Agences Régionales de Santé) en toute transparence et en toute indépendance par rapport aux PRPDE.
  2. La surveillance sanitaire réalisée par les PRPDE, ou les entités responsables de la production et de la distribution d'eau ;

Les Agences régionales de Santé

Selon le Cieau (Centre de l'Information sur l'eau), ce sont chaque année 18,5 millions d'analyses de l'eau qui sont réalisées par les autorités sanitaires. Ces analyses sont soit directement réalisées par les ARS, soit par des laboratoires agréés par le ministère chargé de la santé pour le compte des ARS.

Les ARS ont pour responsabilité d'assurer le contrôle sanitaire de l'eau, en mettant en œuvre des programmes de gestion et d'analyse prévus par le CSP et sous les instructions du Ministère chargé de la Santé. Elles ont aussi un rôle d'information et de transparence auprès du public, et publient donc des bilans périodiques sur la qualité de l'eau dans chaque commune en France. Les ARS effectuent des prélèvements et analyses à toutes les étapes du parcours de l'eau :

  • Au niveau des captages : l'analyse au niveau des captages permet de contrôler la qualité de l'eau brute et d'assurer que la ressource en eau reste exploitable pour la production d'eau potable, ainsi que pour suivre son évolution au cours du temps. La fréquence du contrôle dépend principalement du débit des installations, et peut donc varier entre une fois tous les 5 ans, à plusieurs fois par mois ;
  • En sortie de la station de traitement : ici, il s'agit de contrôler la bonne gestion des installations de traitement. La fréquence de ce contrôle dépend du nombre de personnes alimentées ou du débit moyen délivré quotidiennement. Ainsi, il est effectué entre une fois tous les ans et plusieurs fois par mois ;
  • Au robinet du consommateur : le contrôle au niveau de la distribution permet de vérifier que l'eau du robinet respecte les limites de qualité fixées par la réglementation française et d'identifier une éventuelle dégradation de la qualité de l'eau dans les canalisations. En général, ce contrôle est effectué de deux fois par an à plusieurs dizaines de fois par mois, selon la population alimentée par le réseau de distribution.

Les services de distribution de l'eau

En complément des contrôles réalisés par les autorités sanitaires, les services de l'eau effectuent également une surveillance sanitaire permanente. Selon le mode de gestion de l'eau dans la commune, ce service est assuré soit par la collectivité elle-même, soit par des exploitants privés comme Veolia, Saur ou Suez, dans des laboratoires accrédités. D'après le Cieau, environ 9,3 millions d'analyses sont réalisées par les entreprises de l'eau chaque année.

La surveillance sanitaire de l'eau comprend :

  • La vérification du fonctionnement des installations ;
  • La vérification et la mise à jour des différentes mesures prises pour la protection de la ressource utilisée ;
  • La réalisation d'analyses d'eau en différents points  en fonction des risques et dangers identifiés sur le système de production et de distribution d'eau ;
  • La réalisation d'une étude régulière pour évaluer la vulnérabilité des systèmes d'alimentation en eau potable, afin de permettre aux entités responsables d'améliorer la sécurité des installations ;
  • La mise en œuvre des mesures correctives nécessaires lorsque l'eau n'est pas conforme aux exigences de qualité, suite aux analyses effectuées par l'ARS. Dans ce cas, l'ARS doit veiller à la bonne mise en œuvre de ces mesures.

📌 Où trouver les résultats d'analyse de l'eau potable ?

Les résultats d'analyse de l'eau sont publics en France. Comme mentionné plus haut, les ARS ont pour obligation d'informer les consommateurs de la qualité de l'eau dans leur commune et de réaliser leurs contrôles en toute transparence.

Ces résultats peuvent ainsi être consultés, commune par commune, dans la base de données SISE-Eaux (Système d’information en santé environnement sur les eaux), sur le site internet du Ministère chargé de la Santé. Cette base de données, créée en 1994, est mise à jour quotidiennement par les ARS. En 2013, elle contenait près de 150 millions de résultats d'analyses publiés par les autorités sanitaires.

Il est aussi possible de demander les résultats des analyses d'eau dans sa commune directement auprès de la mairie, des services des eaux, ou encore des ARS. Enfin,  il faut savoir qu'une synthèse de la qualité de l'eau du robinet de votre commune est jointe à votre facture d'eau une fois par an.

❎ Quelles conséquences si les résultats d'analyses ne sont pas conformes ?

C'est également le CSP qui encadre la gestion des situations où l'eau n'est pas conforme. Ainsi, si un dépassement des exigences de qualité est détecté, la PRPDE doit procéder à une enquête pour identifier les causes du problème, et informer le maire ainsi que les autorités sanitaires des résultats de cette enquête.

La PRPDE doit également, comme mentionné précédemment, prendre toutes les mesures correctives nécessaires. Ces mesures consistent par exemple à prévoir des traitements complémentaires, changer la ressource en eau ou encore mélanger avec une eau de meilleure qualité.

Si le préfet et l'ARS estiment que la non-conformité de l'eau présente un risque pour la santé, des mesures de restriction doivent être mises en place, pour certains usages (usage alimentaire essentiellement) ou pour certains groupes vulnérables (femmes enceintes, nourrissons, etc.). Les consommateurs en sont immédiatement informés. À savoir que, lorsque c'est la limite de qualité microbiologique qui n'est pas respectée, aucun dépassement ne peut être toléré, du fait des risques à court terme sur la santé des consommateurs.

Qu'est-ce qu'une dérogation aux limites de qualité de l'eau du robinet ?

L’article 9 de la Directive européenne 98/83/CE prévoit que la PRPDE peut déposer une demande de dérogation aux limites de qualité physico-chimique, auprès du préfet. Les dérogations peuvent être accordées momentanément (et dans un délai maximal de trois ans) pour certains polluants, et sous certaines conditions :

  1. Que la consommation de l'eau ne constitue pas un danger pour la santé des consommateurs, malgré le dépassement ;
  2. Que la PRPDE prouve qu'aucune mesure corrective ne peut être mise en œuvre immédiatement pour la mise en conformité de l'eau ;
  3. Que la PRPDE réalise un plan d'actions pour rétablir la conformité de l'eau dans un délai imparti.

Selon le Ministère des Solidarités et de la Santé, en 2012, pas moins de 350 communes faisaient l'objet de dérogations, majoritairement concernant des limites de qualité pour les nitrates et les pesticides. Il est possible de se rapprocher à tout moment de la mairie pour connaître les éventuelles dérogations en vigueur dans sa localité.

💦 Qui définit les normes sanitaires liées à l'eau ?

Les normes sanitaires liées à l'eau sont définies par le Code de la Santé Publique, en application de la Directive européenne 98/83/CE relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine. Ces normes sont présentées sous la forme d'exigences de qualité qui sont fondées sur les évaluations menées par l'OMS. Ces exigences de qualité sont ce qu'on appelle des valeurs guide.

Les valeurs guide sont une estimation des seuils de concentration d'une substance dans l'eau, sans que cette substance ne présente de risque pour la santé des consommateurs. Elles considèrent les populations sensibles, comme les femmes enceintes et les nourrissons. Ainsi, une marge de sécurité est toujours appliquée.

Les exigences de qualité sont classées en deux groupes en France :

  1. Les références de qualité pour les substances qui n'ont pas d'incidence directe sur la santé des consommateurs, mais témoignent d'un potentiel dysfonctionnement des installations de traitement ou présentent un inconfort pour les usagers ;
  2. Les limites de qualité pour les substances dont la présence dans l'eau entraîne des risques à court ou long terme pour la santé de la population. Ces limites concernent surtout les paramètres microbiologiques, et une trentaine de substances indésirables ou toxiques.

🔎 Analyse eau potable : questions fréquentes

L'eau du robinet à un mauvais goût, où la faire analyser ?

Il convient d'abord de rappeler que le mauvais goût de l'eau n'affecte en rien sa potabilité. Une eau peut avoir un mauvais goût et être parfaitement aux normes. En général, le mauvais goût de l'eau provient du chlore. Le chlore est utilisé en faible quantité dans l'eau du robinet pour détruire les micro-organismes contenus dans l'eau brute et pour éviter tout risque de contamination durant le transport de l'eau dans les canalisations jusqu'au robinet de l'usager.

Ainsi, en fonction de la distance de votre logement au point de chloration le plus proche du réseau, vous pouvez sentir un goût plus ou moins désagréable. Comme le goût révèle plus du confort que de la santé, il n'existe pas d'analyses officielles effectuées sur l'eau sur ce paramètre. Toutefois, certains services de l'eau instaurent des analyses sensorielles de l'eau, qui consistent à faire déguster de l'eau du robinet à un panel de goûteurs, dans le but d'en améliorer la qualité gustative. Suez, notamment, a créé les Observatoires du goût de l'eau pour mener ses analyses sensorielles.

Comment éliminer le mauvais goût de l'eau ?
  1. Après quelques jours d'absence, laisser couler l'eau pendant quelques secondes avant de la consommer car elle aura stagné dans les canalisations ;
  2. Pour la boisson, utiliser l'eau froide car une température élevée favorise le transfert dans l'eau des métaux qui constituent les canalisations, ce qui peut en affecter le goût, mais aussi entraîner la dégradation de sa qualité bactériologique ;
  3. Laisser l'eau dans une carafe dans le réfrigérateur pendant quelques heures pour éliminer le goût du chlore.

À quelle fréquence sont réalisées les analyses d'eau potable ?

La fréquence des analyses n'est pas la même pour tous les réseaux et toutes les communes. En effet, la fréquence, ainsi que le contenu des analyses, varient en fonction de la ressource en eau utilisée, la densité de la population desservie ainsi que le débit des installations.

Qui sont les Agences Régionales de Santé ?

Les Agences Régionales de Santé sont des établissements publics placés sous la tutelle des ministères chargés des Affaires sociales et de la santé. Ces agences ont été créées par la loi "Hôpital, patients, santé et territoires" (HPST) du 21 juillet 2009. Elles regroupent aujourd'hui sept organismes publics chargés des politiques de santé pour simplifier l'organisation sanitaire régionale :

  • Les agences régionales de l’hospitalisation (ARH) ;
  • Les unions régionales des caisses d’Assurance Maladie (URCAM) ;
  • Une partie des Directions Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS) ;
  • Les groupements régionaux de santé publique (GRSP) ;
  • Une partie des Directions Régionales du Service Médical (DRSM) ;
  • Une partie des caisses du Régime Social des Indépendants (RSI) ;
  • Une partie de la Mutualité Sociale Agricole (MSA).