Toutes les infos sur l'indicateur : dichloromonobromométhane

Dichloromonobromométhane, un indicateur en dépassement sur seulement 1 réseaux

Le dichloromonobromométhane fait partie des pesticides que l'on peut trouver dans l'eau du robinet. En 2024, il y a eu 26359 mesures effectuées de dichloromonobromométhane, elles concernaient 13467 réseaux d’eau distincts. La moyenne des concentrations mesurée est de 2.41µg/L, pour une limite fixée à 100µg/L.

Le dichloromonobromométhane en dépassement de limite sur 1 réseau d'eau

Le dichloromonobromométhane dépasse la limite fixée dans un seul réseau de France : MELA. Ce réseau dessert Mela.

La présence de dichloromonobromométhane est limitée dans l'eau du robinet

Pour garantir la potabilité de l'eau du robinet, la concentration de dichloromonobromométhane ne doit pas dépasser un seuil réglementaire fixé à 100µg/L. En cas de dépassement dans votre commune, contactez votre fournisseur d'eau.

En 2024, 26359 analyses ont été effectuées sur 13467 réseaux de distribution d'eau. Sur les dernières analyses réalisées, on retrouve en moyenne 2.41µg/L de dichloromonobromométhane. Rappelons que le seuil est fixé à 100µg/L pour cet indicateur.

Le CIRC classe le dichloromonobromométhane dans les substances "peut-être" cancérogènes

Le CIRC étudie et classifie les substances selon leur cancérogénicité

Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) mène des recherches de pointe sur les causes du cancer, sa prévention et sa détection. À la suite des recherches réalisées sur une substance, une classification est établie. Elle indique à quel point il est scientifiquement prouvé que la substance peut provoquer le cancer.

L'indicateur dichloromonobromométhane est identifié "2B" par le CIRC. Ce classement indique que l'indicateur "dichloromonobromométhane" est considérée comme "peut-être cancérogène pour l’humain".

Cela repose sur différentes combinaisons de données : parfois, on observe des indications limitées de cancérogénicité chez l’humain, et les études menées chez l’animal ne sont pas concluantes ; d’autres fois, c’est l’inverse, avec des preuves jugées suffisantes chez l’animal mais insuffisantes chez l’humain. Dans certains cas, les données sont faibles ou insuffisantes des deux côtés, mais des éléments complémentaires, comme la compréhension des mécanismes d’action biologiques, peuvent appuyer le classement (source).