Toutes les infos sur l'indicateur : chlorothalonil

Chlorothalonil dans l'eau du robinet, pas de dépassement en avril 2025

Le chlorothalonil fait partie des pesticides que l'on peut trouver dans l'eau du robinet. En 2024, il y a eu 15099 mesures effectuées de chlorothalonil, elles concernaient 10166 réseaux d’eau distincts. La moyenne des concentrations mesurée est de 0.00µg/L, pour une limite fixée à 0.1µg/L.

Aucun réseau d'eau au dessus du seuil fixé

Sur l'ensemble des réseaux d'eau de France, on ne constate aucun dépassement de chlorothalonil en avril 2025. Les données recueillies sont issues de la base de données publique sur le contrôle sanitaire de l’eau en France. Les données affichées en juin 2025 sont celles de avril 2025.

La présence de chlorothalonil est limitée dans l'eau du robinet

Pour garantir la potabilité de l'eau du robinet, la concentration de chlorothalonil ne doit pas dépasser un seuil réglementaire fixé à 0.1µg/L. En cas de dépassement dans votre commune, contactez votre fournisseur d'eau.

En 2024, 15099 analyses ont été effectuées sur 10166 réseaux de distribution d'eau. Sur les dernières analyses réalisées, la concentration moyenne de chlorothalonil est égale à 0. Rappelons que le seuil est fixé à 0.1µg/L pour cet indicateur.

Le CIRC classe le chlorothalonil dans les substances "peut-être" cancérogènes

Le CIRC étudie et classifie les substances selon leur cancérogénicité

Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) mène des recherches de pointe sur les causes du cancer, sa prévention et sa détection. À la suite des recherches réalisées sur une substance, une classification est établie. Elle indique à quel point il est scientifiquement prouvé que la substance peut provoquer le cancer.

L'indicateur chlorothalonil est identifié "2B" par le CIRC. Ce classement indique que l'indicateur "chlorothalonil" est considérée comme "peut-être cancérogène pour l’humain".

Cela repose sur différentes combinaisons de données : parfois, on observe des indications limitées de cancérogénicité chez l’humain, et les études menées chez l’animal ne sont pas concluantes ; d’autres fois, c’est l’inverse, avec des preuves jugées suffisantes chez l’animal mais insuffisantes chez l’humain. Dans certains cas, les données sont faibles ou insuffisantes des deux côtés, mais des éléments complémentaires, comme la compréhension des mécanismes d’action biologiques, peuvent appuyer le classement (source).