Toutes les infos sur l'indicateur : aldrine

Aldrine dans l'eau du robinet, pas de dépassement en avril 2025

L'aldrine fait partie des pesticides que l'on peut trouver dans l'eau du robinet. En 2024, il y a eu 14914 mesures effectuées de aldrine, elles concernaient 10203 réseaux d’eau distincts. La moyenne des concentrations mesurée est de 0.00µg/L, pour une limite fixée à 0.03µg/L.

Aucun réseau d'eau au dessus du seuil fixé

Sur l'ensemble des réseaux d'eau de France, on ne constate aucun dépassement d'aldrine en avril 2025. Les données recueillies sont issues de la base de données publique sur le contrôle sanitaire de l’eau en France. Les données affichées en juin 2025 sont celles de avril 2025.

La présence d'aldrine est limitée dans l'eau du robinet

Pour garantir la potabilité de l'eau du robinet, la concentration d'aldrine ne doit pas dépasser un seuil réglementaire fixé à 0.03µg/L. En cas de dépassement dans votre commune, contactez votre fournisseur d'eau.

En 2024, 14914 analyses ont été effectuées sur 10203 réseaux de distribution d'eau. Sur les dernières analyses réalisées, la concentration moyenne d'aldrine est égale à 0. Rappelons que le seuil est fixé à 0.03µg/L pour cet indicateur.

L'aldrine, qu'est-ce que c'est ?

L'aldrine est un polluant organique persistants (POP), produite par les humains. Elle a été utilisée comme insecticide avant d'être totalement bannie en France en 1994. En France, l’utilisation de l’aldrine est interdite depuis 1994. Selon la FAO et le PNUE (1991), cette interdiction s’explique par la forte toxicité de la substance, sa persistance dans l’environnement — notamment dans les régions tempérées — ainsi que par sa tendance à s’accumuler dans la chaîne alimentaire.

Quel risque pour la santé en cas de dépassement de taux ?

Selon le portail d'information Ineris, l’aldrine est une substance très toxique par ingestion, modérément toxique par contact cutané et peu toxique par inhalation. Elle cible principalement le système nerveux central. Chez l’humain, l’exposition par voie orale peut entraîner des symptômes tels que maux de tête, nausées, convulsions, voire une dépression respiratoire potentiellement mortelle. Les cas d’empoisonnement sont souvent dus à une accumulation progressive de la substance dans l’organisme. La confirmation d’une intoxication repose sur la mesure du taux de dieldrine dans le sang, un métabolite de l’aldrine.

L'aldrine classé 3 par le CIRC : un manque d'information

Le CIRC étudie et classifie les substances selon leur cancérogénicité

Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) mène des recherches de pointe sur les causes du cancer, sa prévention et sa détection. À la suite des recherches réalisées sur une substance, une classification est établie. Elle indique à quel point il est scientifiquement prouvé que la substance peut provoquer le cancer.

L'indicateur aldrine est identifié "3" par le CIRC. Le classement 3 du CIRC signifie qu'une substance n’est pas classable quant à sa cancérogénicité pour l’humain.

En général, cela repose sur des données insuffisantes aussi bien chez l’humain que chez l’animal. Toutefois, une exception existe lorsque des preuves suffisantes sont disponibles chez l’animal, mais que le mécanisme en cause est considéré comme non pertinent pour l’humain, ce qui limite la portée du risque pour ce dernier.