Toutes les infos sur l'indicateur : chlorate
Chlorate, un indicateur en dépassement sur seulement 3 réseaux
Le chlorate fait partie des éléments de désinfection lié au chlore que l'on peut trouver dans l'eau du robinet. En 2024, il y a eu 128 mesures effectuées de chlorate, elles concernaient 49 réseaux d’eau distincts. La moyenne des concentrations mesurée est de 219.23µg/L, pour une limite fixée à 250µg/L.
Liste des réseaux qui dépassent le seuil fixé
En France, 3 réseaux sur environ 23241 dépassent le seuil de chlorate autorisé, soit 0,02% des réseaux d'eau. Bien que l'eau soit un élément extrêment contrôlé, ces chiffres questionnent sur la régularité de la qualité de l'eau dans le pays.
Les réseaux d'eau suivants dépassent la limite de chlorate :
Réseaux d'eau | Communes | Valeur |
---|---|---|
CASTELLANE CONFLENT | Campôme et Molitg-les-Bains | 640µg/L |
ROUDILS | Serverette | 310µg/L |
SAINT ARNAC | Saint-Arnac | 330µg/L |
À jour en mai 2025 avec les données de mars 2025
La présence de chlorate est limitée dans l'eau du robinet
Pour garantir la potabilité de l'eau du robinet, la concentration de le chlorate ne doit pas dépasser un seuil réglementaire fixé à 250 µg/L. En cas de dépassement dans votre commune, contactez votre fournisseur d'eau.
En 2024, 128 analyses ont été effectuées sur 49 réseaux de distribution d'eau. Sur les dernières analyses réalisées, on retrouve en moyenne 219.23µg/L de chlorate. Rappelons que le seuil est fixé à 250µg/L pour cet indicateur.
Le chlorate classé 3 par le CIRC : un manque d'information
Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) mène des recherches de pointe sur les causes du cancer, sa prévention et sa détection. À la suite des recherches réalisées sur une substance, une classification est établie. Elle indique à quel point il est scientifiquement prouvé que la substance peut provoquer le cancer.
L'indicateur chlorate est identifié "3" par le CIRC. Le classement 3 du CIRC signifie qu'une substance n’est pas classable quant à sa cancérogénicité pour l’humain.
En général, cela repose sur des données insuffisantes aussi bien chez l’humain que chez l’animal. Toutefois, une exception existe lorsque des preuves suffisantes sont disponibles chez l’animal, mais que le mécanisme en cause est considéré comme non pertinent pour l’humain, ce qui limite la portée du risque pour ce dernier.